« Une mauvaise langue se noie dans ses crachats »

 - Anonyme Sénégalais -

 La médisance, acte de perversion envers un tiers où les langues se délient à foison, colporteuses d’idées mal reçues et dont la fourche ardente sacrifie en tout point l’heureux élu de la conversation.

La bureaucratie est le berceau de l’anicroche verbale, couffin de la mauvaise haleine dont les couches soyeuses dominent ce spectacle sans empathie générale.

La franchise est dépourvue de leur dictionnaire, à l’instar de leur propre médiocrité, fourberie de la critique ennemie jurée de mère honnêteté…

« Plus on progresse, plus on régresse »

 - Rikiki -

Les aléas de la technologie nous font perdre la principale qualité humaine : la communication verbale.

A défaut, le rejet de l’autre par intermédiaire réel, nous « virtualise » par des messages subliminaux en tapotant sur son clavier, nous rendant par la même occasion égoïste et esclave de notre réelle identité.

Nous sommes des moutons virtuels en toute objectivité sur une immense prairie, notre Terre, qui dépérit par la progression humaine, nous empêchant ainsi d’agir en troupeau contre notre berger nous amenant petit à petit à l’holocauste économique et écologique.

L’Amour devient obsolète, visage transcendé par ce progressionisme social…

« La nature est une œuvre d’art, mais Dieu est le seul artiste qui existe, et l’Homme n’est qu’un arrangeur de mauvais goût »

 - George Sand -

 La nature se souvient de chaque opération humaine, organe destructeur par excellence, empiétant sur le chemin de la vie.

Faune, flore subissent une extinction sans équivoque, le fruit de la naïveté, de l’orgueil et de l’opulence parfois.

La nature est infaillible, elle ne se dompte pas et ne s’apprivoise aucunement ; l’Homme le sait, mais obnubiler par ses désirs, ne capte pas sa détresse si profonde et bien mal acquis ne profitera jamais, cette ressource naturelle lui jaillira tel un volcan en  irruption…

« Les gens qui ne sont pas conditionnés détiennent des pouvoirs magiques »

 - Mickael Jackson -

Le chemin à parcourir ne tient compte que de son propre état d’esprit et non de l’influence apportée par un tiers, la vie apportant sa réelle volupté dans nos libertés de pensées, sans accompagnement légalitaire.

Nous sommes uniques et imputrescibles, nous sommes les mages de notre corps et l’image divine ;

L’existence n’est que transition vers une métamorphose inéluctable de notre « moi » profond en métaphore au fluide naturel, notre vrai symbole énergétique secrétant le mot si considérablement incompris : AMOUR

«  La perversion : ça consiste à retourner toutes les valeurs et à appeler mal ce qui est bien ou noir ce qui est blanc ».

 - Michel Tournier -

 Cet état d’esprit, sans équivoque, est la charte du diable dans toute sa splendeur.

Son mécène est l’apologie du destructionnisme de la qualité humaine, âme déroutée par la subliminale vision dont elle est pourvue, l’esprit dérogeant à sa propre identité pour se retourner dans le chemin inverse de sa conception où l’enfer lui sera destiné contre un paradis bien mérité.