« On s’habitue peu à peu, à la beauté comme à la laideur : chacune s’affadit avec le temps ; mais on ne s’habitue jamais à la bêtise ».

 - Thérèse Amiel -

 La laideur. Elle n’est envisagée d’ordinaire que comme l’envers de la beauté. Et si, pour une fois, on essayait de la penser par elle-même ?

Nous sommes dans une époque où l’apparence est à la primordialité de l’existence, où la place à la laideur est de mise. Combien de jeunes femmes, combien de jeunes hommes passent ainsi devant le bistouri grâce à la chirurgie esthétique : des milliers !

La conception de la vie est de ne pas ressembler au top model, là où la beauté n’est que subjectif à l’instar de leur esprit dont la laideur est le facteur d’égocentrisme et de narcissisme.

La laideur physique avec une beauté intérieure est bien plus importante que son contraire ; l’identité est bien plus acceptable et plus honnête et source d’un esprit luminescent et sans équivoque.  

 Un petit hommage à Lizzie Velasquez, âgée de 26 ans, victime d’une maladie rare, élue la femme la plus laide du monde par des internautes à l’image de leur esprit.